Hausse des primes 2023 pour les assurances maladie

Simply Conseils - Assurance maladie hausse des primes 2023

Mardi 27 septembre 2022 a sonné le glas de plusieurs années relativement stables en matière de hausse de primes maladies. Si ces 5 dernières années, la hausse s’était stabilisée entre 1,5 et 3,8% seulement, elle avait même baissé de 0,2% en moyenne en 2022. Une bonne nouvelle qui n’a pas fait long feu avec la hausse des primes 2023 annoncée… En effet, on attend désormais jusqu’à 9,5% d’augmentation maximum dans certains cantons pour 2023. Simply Conseils vous résume tout ça. 

Vous voulez y voir plus clair ? Contactez nos spécialistes en assurances maladie. 

 

1/ Hausse des primes 2023 : les primes maladie augmenteront de 6,6% en moyenne 

Lors de la conférence de presse du mardi 27 septembre, le conseiller fédéral Alain Berset évoquait notamment la tranquillité des dernières années. Cependant, selon ce graphique de l’OFSP, nous constatons qu’avec la forte hausse des primes 2023 prévue, cela compense largement les 5 dernières années de stabilité (voire de baisse dans le cas de l’année en 2022). Finalement, que la hausse ait été progressive ou non, cela n’aurait pas changé grand chose pour 2023. 

Simply Conseils - Hausse des primes d'assurance maladie moyenne sur 10 ans

Source : OFSP

“La prime moyenne [sera donc] en augmentation de 6,6% par rapport à 2022” pour un prix mensuel de 334,80 chf. (Source : Site de la Confédération suisse )

 

2/ Tous les cantons sont concernés par la hausse des primes 2023 !

Aussi bien pour les enfants, les jeunes adultes que pour les adultes, les primes vont augmenter de manière globale. Et ce, dans chaque canton !

Simply Conseils - Hausse des primes d'assurance maladie par canton 2023

Hausse des primes en % par canton romand, toutes classes d’âge confondues. Source : Le Matin

La palme du canton romand le plus impacté par la hausse des primes revient à Neuchâtel avec 9,5%, suivi par le Jura et Fribourg avec respectivement 7,9% et 7,3%. Vaud, Berne et le Valais se maintiennent dans la moyenne suisse autour des 6%. Quant à Genève, le canton subira une hausse de ‘’seulement’’ 4,7%. 

Parmi les autres cantons suisses, Appenzell Rhodes-Intérieures cavale en tête avec 9,3%. Suivi de près par le Tessin avec 9,2%.

Quelle conséquence au niveau du porte-monnaie selon le Conseil fédéral ? La hausse des primes 2023 d’assurances maladie représenterait près de 1’000 chf supplémentaires pour un ménage comptant deux adultes et deux enfants.  

 

3/ Le Covid-19, principal responsable de la hausse des primes d’assurance maladie

L’augmentation spectaculaire des primes maladies pour 2023 est dûe principalement à la hausse des coûts de la santé qu’a engendré le Covid-19. De nombreuses raisons sont à citer : 

  • Coûts de la vaccination généralisée ; 
  • Absorption des coûts d’hospitalisation et de traitement des patients Covid ; 
  • Ré-augmentation des prestations médicales normales dès mi-2021 ; 
  • Rattrapage des opérations annulées durant la pandémie ; 
  • Hausse des prix des médicaments (et augmentation des marges des entreprises pharmaceutiques) ; 
  • Coûts supplémentaires extraordinaires rendant difficiles les estimations habituelles des évolutions de primes ; 
  • Pertes des marchés financiers dûes à la guerre en Ukraine ; 
  • Hausse des taux d’intérêts ; 
  • Résultat : baisse des réserves des assurances. 

 

4/ Neuchâtel et Jura : les cantons romands les plus impactés par la hausse des primes 2023

Mais ce sont les Neuchâtelois et les Jurassiens qui paieront le gros de la facture, peu importe l’âge. “Toutes classes d’âge confondues, Neuchâtel est le canton qui connaît la plus forte hausse avec 9,5% d’augmentation en moyenne.” Cela alors que la population est déjà éprouvée par l’inflation, un haut taux d’imposition et un chômage élevé… Tout comme les Jurassiens. Ainsi, certains adultes verront leur prime augmenter jusqu’à plus de 450.00 chf par mois ! Une perspective difficile à imaginer pour les ménages qui ont déjà du mal à tourner avec des moyens et bas revenus. 

Et citons également Genève, qui subit certes la moins forte augmentation romande. Mais qui devient ainsi un des cantons les plus chers pour l’assurance maladie des jeunes entre 19 et 25 ans. En moyenne, la hausse des primes 2023 d’assurances y sera de 4,7%. (Source : Le Temps)

 

5/ Calculez et comparez les primes avec le site Priminfo.ch

Pour finir, profitons que le calculateur et comparateur gratuit de la Confédération ait été mis à jour avec les nouveaux chiffres 2023. À lire sur notre blog : “À quoi penser avant de changer d’assurance maladie ?”.

Sur Priminfo, vous trouvez notamment : 

  • Tout ce qu’il faut savoir sur les assurances maladie en Suisse. Aussi bien des informations sur l’assurance maladie de base (obligatoire) que sur les complémentaires (facultatives) ; 
  • Des FAQ très détaillées et si besoin, une prise de contact direct avec la hotline de l’OFSP ; 
  • Des exemples de primes par cantons / lieux de résidence ; 
  • Le calculateur de primes qui recense les nouveaux prix de toutes les caisses maladie en Suisse. Vous avez la possibilité de comparer les différentes offres directement sur le site après avoir entré vos informations (âge, canton, ville etc.). 

 

À lire aussi sur notre blog : “Consultations médicales par téléphone, est-ce que ça vaut la peine ?”

Calculez les primes d’assurances maladie 2023 et comparez les offre sur Priminfo.ch.

 

Alors, vous avez d’autres questions ? Votre assureur actuel a l’obligation légale de vous renseigner. 

Vous souhaitez changer d’assurance, réaliser un bilan de vos assurances actuelles ou faire examiner votre situation par Simply Conseils ? 

 

Pour voir comment il est possible d’économiser, contactez nos spécialistes en assurances :

 

Consultations médicales par téléphone : est-ce que ça vaut la peine ?

Simply Conseils article blog Consultation medicale par telephone est-ce que ca vaut la peine

En Suisse, le montant de la prime d’assurance maladie obligatoire peut être réduit, notamment grâce au choix des montants des franchises. Des réductions peuvent également être accordées aux assurés qui décident de réduire leur choix de prestataires. Par exemple : l’option du médecin de famille, le système “HMO” ou encore les consultations médicales par téléphone avant d’aller consulter son médecin généraliste. Alors, consultation médicale par téléphone, whatsapp, tchat en ligne ou appel video : bonne ou mauvaise idée ? 

 

Comment ça fonctionne ? 

La pandémie a clairement privilégié les consultations médicales par téléphone pour diminuer les contacts entre soignants, personnes à risques et patients. Si les gens se sont peu à peu habitués à cette pratique, ils ont désormais aussi la possibilité de choisir ce modèle d’assurance de base pour diminuer le montant de leur prime. 

La consultation médicale par téléphone, comment ça marche ? Dès l’apparition d’une maladie ou du besoin de se rendre chez un généraliste, les assurés qui ont souscrit à ce modèle ont l’obligation de consulter le centre de conseil médical désigné par leur assurance de base. Par téléphone, des professionnels de la santé posent des questions sur les symptômes, établissent un diagnostic préliminaire et font des recommandations sur la suite du processus. Au besoin, ils redirigent l’assuré vers un généraliste ou un hôpital.

Chaque assurance de base possède son propre système de consultations médicales à distance ou peut choisir de sous traiter à un partenaire. Les organismes de télémédecine comme Medgate, SanaTel, Telcare, medi24, CallDoc, etc. sont regroupés autour d’un modèle global appelé Telmed et respectent donc des conditions communes. 

Quelles sont les conditions à respecter ?

Le contrat signé avec votre assureur prévoit que vous ayez l’obligation de passer par le conseil médical téléphonique avant de vous rendre chez un médecin généraliste ou un spécialiste. Le centre médical doit au préalable donner son accord et peut se réserver le droit de vous adresser au médecin de son choix. On peut également restreindre votre choix à des médecins figurant sur la liste de partenaires de la caisse (selon les conditions spécifiques de votre contrat avec votre caisse).

Si l’assuré ne respecte pas ces dispositions, la caisse peut ne pas prendre en charge les frais médicaux concernés. 

Dans quels cas n’est-on pas obligé de passer un appel ? 

En cas d’urgence et pour certains cas bien précis, il n’est pas nécessaire de passer un appel préliminaire pour: 

  • Les urgences de santé ;
  • L’examen gynécologique annuel pour les femmes (prévention et dépistage) ; 
  • Les examens de contrôles ophtalmologiques pour les enfants. 

Attention toutefois : cette liste est non exhaustive. Car même si la plupart des conditions sont communes, chaque caisse possède également ses propres conditions et les cas d’urgence peuvent varier selon les assureurs. Il est donc indispensable de bien vous renseigner à ce sujet avant de téléphoner ou de fixer un rendez-vous. 

 

Les avantages des consultations médicales par téléphone 

Rapide, flexible et efficace 

Il y a toujours un conseiller médical disponible, tous les jours, et 24h/24. Pas besoin donc de prendre rendez-vous et d’attendre des jours, voire des semaines. De plus, vous n’êtes pas confronté à la salle d’attente du cabinet médical ni aux retards habituels des consultations. 

Grâce aux fonctionnalités de visioconférence, les conseillers peuvent également observer les symptômes par caméras interposées. Cela permet souvent d’affiner et de valider le diagnostic comme dans une vraie consultation en cabinet. 

Autre avantage non négligeable : la délivrance d’ordonnances et prescription pour des médicaments, traitements ou arrêts maladie en ligne et transmis sans délai d’attente. 

La consultation en ligne permet de baisser votre prime 

Le montant mensuel de la prime baissant, l’économie annuelle réalisée peut se révéler particulièrement intéressante. Cela peut être tout à fait pertinent pour vous de faire le calcul.  

Aussi, très souvent, le conseiller médical ne vous recommande pas de vous rendre chez un généraliste, ce qui évite de se déplacer et fait gagner du temps. Ces consultations médicales téléphoniques étant inclus dans la prime, il n’y a pas de frais supplémentaires surprises.

 

Les inconvénients du modèle de télémédecine 

Pas de contact humain direct

Certains patients apprécient le contact direct avec le soignant. Avec la consultation téléphonique ou en visioconférence, s’il y a certes un échange verbal et/ou visuel, cela minimise tout de même les interactions physiques.

Ce n’est pas non plus de la ‘’vraie’’ médecine

Les cas compliqués ou urgents sont évidemment impossibles à traiter à distance. Il est parfois nécessaire que le conseiller ne puisse pas poser de diagnostic précis. Dans ces cas-là, il adresse le patient à un spécialiste ou lui recommande de se rendre à l’hôpital. 

Peut être contraignant

Passer un appel pour obtenir un médicament peut passer pour du flicage de la part des caisses. Car cela revient à faire ‘’valider’’ ses symptômes en cas de maladie. Cependant, cette méthode permet de réduire vos dépenses de primes. Et elle permet également aux caisses de traiter moins de demandes de prise en charge, et donc d’économiser de l’argent. Financièrement parlant, sur le principe, tout le monde est gagnant avec le modèle de la télémédecine. Cependant, la mise en œuvre peut parfois se révéler peu pratique pour les assurés. 

Autre contrainte : si votre contrat ne prévoit pas le libre choix du médecin, vous dépendez totalement de la recommandation du conseiller médical. Sinon, vous devez alors choisir dans la liste des médecins approuvés par votre caisse. 

Confusion quant aux conditions 

Situation d’urgence ou pas ? Les conditions ne sont pas claires ou la situation est inédite. Dans le doute, un appel est vite passé. Mais si on passe cette étape, la facture peut se révéler très salée…

 

Nous l’avons vu, les consultations médicales par téléphone ou à distance présentent donc des avantages certains. Tout comme des inconvénients. Il appartient à chacun de bien se renseigner et de choisir un modèle d’assurance de base adapté à ses besoins et à son état de santé global. 

Nous vous mettons à nouveau en garde quant au modèle d’assurance de base que vous choisissez. En effet, les caisses ne remboursent pas systématiquement les consultations médicales par téléphone ou vidéo. Sachant que vous devez impérativement passer par l’organisme de conseil médical partenaire de votre assureur. Il s’avère donc judicieux de bien examiner les conditions de la proposition de contrat avant de signer quoique ce soit. Si vous souhaitez changer d’assurance, lisez notre article “5 points à ne pas négliger lorsque vous comparez les assurances maladie”.

 

Infographie Simply Conseils - Article bien choisir sa caisse maladie télémédecine

5 points à ne pas négliger lorsque vous comparez les assurances maladie

Simply Conseils - 5 points a ne pas negliger lorsque vous comparez les assurances maladie suisse 2022

La rentrée d’automne rime toujours avec communication des nouveaux prix des primes d’assurances-maladie. Chaque année selon la LAMal, toutes les caisses maladie doivent annoncer leurs changements de prix durant cette période pour permettre aux abonnés de résilier leur contrat jusqu’à la fin du mois de novembre.

Nous rappelons dans cet article les fondamentaux du libre choix de l’assurance-maladie obligatoire et rendons nos lecteurs attentifs sur les aspects à ne pas négliger lorsque vous comparez les prix de ces nouvelles primes. Historiquement en Suisse, la Loi sur l’Assurance Maladie (LAMal) prévoit que chaque citoyen doit obligatoirement être assuré contre les risques de maladies et d’accidents, et ce depuis le 1er janvier 1996. 

 

Infographie Simply Conseils - Article bien choisir sa caisse maladie

 

Pourquoi les prix des primes varient ?

L’assurance maladie obligatoire (ou assurance de base) doit être souscrite par les citoyens auprès d’une des nombreuses caisses d’assurance-maladie. À ce jour, il existe 56 assureurs admis par l’Office Fédéral de la Santé publique. Ces assureurs sont tous sans exception des sociétés privées : à la différence de l’assurance accidents, l’assurance maladie n’est pas centralisée dans une caisse dépendant de l’Etat.

Ce point fait notamment l’objet de débats récurrents et de nombreuses initiatives ont déjà été soumises et votées pour l’instauration d’une caisse publique unique ou pour des caisses cantonales proposant des prix communs. 

 

Vers une uniformisation des prix des primes d’assurances-maladie ?

Ce projet, si beau sur papier et qui ravirait bien des ménages suisses, sonnerait bien la fin des (trop) grandes différences de prix entre les différentes caisses et les cantons de résidence. 

Mais elle mettrait également terriblement à mal le système basé sur la libre concurrence entre les caisses maladie. Système jugé arbitraire pour certains, car ne prenant pas en compte les revenus des assurés, ou trop profitable puisque des personnes en parfaite santé finissent par payer des montants astronomiques par rapport à leurs réels besoins en termes de prestations médicales.

Une alternative à ce projet de caisse unique consiste depuis plusieurs années à réclamer toujours davantage de transparence de la part des caisses sur leur comptabilité et sur la séparation des comptes entre assurance obligatoire et assurances complémentaires. Mais c’est une autre histoire ! To be continued…

 

Des différences de prix entre les cantons de résidence

Car bien que les prestations remboursées par l’assurance-maladie de base soient identiques pour chaque caisse, tous les citoyens suisses ne paient pas les mêmes montants de primes. Le prix varie notamment en fonction de la caisse maladie, nous l’avons vu, mais aussi de l’âge, du canton ou de la commune de résidence (résider dans une grande ville coûte plus cher qu’habiter à la campagne par exemple). Le montant de la franchise choisi par l’assuré a également un impact sur sa facture de prime. 

Tout dépend donc des notions d’anticipation et de risques pour l’assuré : s’il pense devoir faire face à des coûts de santé élevés durant l’année à venir, il a la possibilité de baisser sa franchise au minimum pour que la caisse rembourse la plus grande partie de ses frais.

À l’inverse, une franchise élevée jusqu’à 2’500.00 chf permet de nettement diminuer la prime à payer, mais nécessite une réserve de fonds suffisante pour assumer ladite franchise ainsi que sa quote part en cas de frais médicaux surprise…

 

Faire des économies… mais pas à n’importe quel prix !

Le premier réflexe de beaucoup de personnes lors des annonces des nouveaux prix ? Se ruer sur un comparateur en ligne pour dénicher l’assurance de base la moins chère du marché. Et souscrire un nouveau contrat et résilier le contrat actuel dans la foulée.

Attention néanmoins : si des économies importantes peuvent être réalisées, il convient de bien se renseigner au préalable. Notamment sur les différents modèles de l’assurance de base ainsi que sur les restrictions et obligations imposées par les assureurs qui nous intéressent. L’argument financier ne doit pas être l’unique levier qui nous pousse à changer d’assurance. 

Prenez également en compte le fait qu’il est possible de réaliser des économies sensiblement importantes simplement en ajustant les prestations de vos assurances complémentaires. Pour cela, anticipez toutes vos dépenses fixes et variables pour l’année à venir et calculez la différence entre le coût total pour chaque dépense et le remboursement promis par l’assurance.

Vous remarquerez rapidement que certaines prestations ne sont finalement pas rentables pour vous. Ou encore que le montant économisé est très moindre comparé à d’autres dépenses qui sont peut être, elles, superflues. 

 

Méfiez-vous des comparateurs en ligne…

Lorsque vous comparez les prix des nouvelles primes d’assurances chez les différentes caisses maladies, privilégiez le comparateur en ligne du site www.priminfo.ch . Ce calculateur a été développé en 2011 par le Département fédéral de l’intérieur pour permettre aux citoyens de s’informer sur les changements de prix chaque année. 

Réputé neutre et totalement transparent, Priminfo fait office de calculateur officiel. En effet, sur les autres nombreux sites qui proposent de comparer les tarifs des assurances, les données personnelles sont souvent enregistrées et les soumissions de formulaire sont ensuite filtrées selon les données socio-professionnelles des internautes.

Ce système empêche parfois volontairement les assurés de prendre connaissance d’une offre plus avantageuse pour eux suivant le ‘risque’ qu’ils représentent pour les assureurs. 

 

Être au clair avec les délais et conditions de résiliation

Les prix des nouvelles primes d’assurances maladie sont habituellement communiqués courant octobre et effectifs dès le 1er janvier de l’année suivante. Tous les assureurs ont l’obligation de communiquer ces nouveaux prix à leurs assurés afin de permettre à ces derniers de disposer de suffisamment de temps pour modifier ou résilier leurs contrats. 

Le délai pour changer son assurance obligatoire est fixé au 30 novembre pour toutes les caisses. Attention, c’est la date de réception qui fait foi et non la date du cachet de la Poste, il est donc préférable de faire parvenir sa lettre de résiliation par courrier recommandé. 

L’assurance de base étant obligatoire pour tous les citoyens suisses, il est nécessaire de joindre une preuve de souscription à un nouveau contrat d’assurance chez une autre caisse maladie lorsque l’on envoie la lettre de résiliation. Ainsi, les caisses s’assurent de ne pas laisser partir leurs anciens assurés sans un contrat d’assurance valable. 

 

Et pour changer d’assurance complémentaire ?

Attention cependant si vous souhaitez changer d’assurances complémentaires : toutes les caisses ne proposent pas les mêmes prestations, ni aux mêmes prix ni aux mêmes conditions… Avant de modifier ou résilier tous vos contrats d’assurance auprès d’une caisse, vérifiez bien la disponibilité de ces prestations chez votre nouvel assureur.

En effet, les assureurs n’ont pas l’obligation d’accepter les demandes d’affiliation pour les assurances complémentaires car ils ont la possibilité de décider si le nouvel adhérent représente un trop gros risque financier. Pour cela, ils se basent sur une déclaration signée du demandeur ainsi que sur son historique de santé et ses précédentes demandes de remboursement.  

 

Se tenir informé des modifications de lois 

Une nouvelle loi entrera en vigueur le 1er janvier 2022, qui prévoit globalement de faciliter les conditions de résiliation de contrats pour les assurés. Cette loi sur la révision des contrats d’assurance comprend plusieurs modifications importantes : 

  • Les assurés pourront bénéficier d’un délai de deux semaines pour annuler la souscription d’une nouvelle assurance (mais pas pour des modifications importantes de leur police); 
  • Les contrats conclus pour plusieurs années pourront être résiliés au bout de trois ans; 
  • La caisse maladie n’aura pas la possibilité de résilier les assurances complémentaires pour les assurés.

 

Cette modification de la loi prévoit aussi de s’adapter davantage aux nouveaux usages, notamment en matière d’accessibilité et d’échanges par les voies numériques. En cas de manque d’informations ou d’informations erronées, tant les caisses maladies que les assurés auront la possibilité de résilier online le contrat dans un délai de quatre semaines.

6 conseils pour bien choisir son courtier en assurance

Les assurances existent pour vous protéger contre un risque. Que ce soit pour votre santé, votre logement, ou encore votre véhicule, un courtier en assurances peut vous aider et vous accompagner dans le choix d’une couverture personnalisée adaptée à vos besoins. Mais comment trouver le courtier en assurances dont vous avez besoin ? Ces 6 conseils peuvent vous aider.

 

Infographie Simply Conseils - Article 6 conseils pour bien choisir son courtier en assurance

 

1. Mais au fait, que fait exactement un courtier en assurance ?

Un courtier d’assurance est un intermédiaire entre une compagnie d’assurance et un client. Le point le plus important à savoir est qu’il travaille de manière indépendante. Le fait que le courtier soit indépendant signifie qu’il est neutre, c’est-à-dire qu’il recherche sur le marché l’assurance qui correspond le mieux à vos besoins et ne cherche pas à vous imposer une police d’assurance en particulier.

De plus, lorsqu’un sinistre se passe, c’est votre courtier qui s’occupe de toute la partie administrative et fait alors toujours le lien avec votre assurance. Maintenant que vous en savez un peu plus sur le courtier d’assurance, vous êtes libre de choisir le courtier de votre choix.

2. Courtier ou agent en assurance ?

A la différence d’un courtier en assurance, un agent d’assurance est un intermédiaire entre le client et un seul assureur spécifique. Dans ce cas, l’agent a un contrat exclusif avec une compagnie d’assurance et il ne travaille alors qu’avec cette dernière. Enfin, il ne peut en aucun cas agir comme courtier d’assurance.

3. Ne pas négliger la confiance

Si le bouche à oreille est toujours un bon moyen de se faire une idée du professionnalisme du courtier, il convient de vérifier si le courtier est inscrit au registre de la Finma. Ce registre atteste que le courtier n’est pas lié juridiquement ou économiquement à une entreprise d’assurance et qu’il est apte à exercer son activité une fois inscrit au registre (art. 43 al. 1 LSA). Si ce n’est pas le cas, il est préférable de vous adresser à quelqu’un d’autre.

4. Un examen détaillé des assurances

Le courtier indépendant de votre choix possède une connaissance élargie des couvertures offertes par les différentes assurances sur le marché suisse. Il vous conseille et vous aide à comprendre les clauses des compagnies d’assurance, car bien souvent, les clauses légales d’une assurance sont très complexes à comprendre et varient fortement d’une compagnie à l’autre. Le courtier se charge aussi de toutes les formalités du contrat ainsi que des arrangements et changements futurs.

Un bon courtier d’assurance est toujours à votre service et ceci, pour vous orienter dans la bonne direction et choisir une option qui répond à vos besoins. S’il semble essayer de vous faire souscrire un plan dont vous ne voulez pas ou s’il n’explique pas en détail les différentes options qui s’offrent à vous, il est fortement conseiller de demander un autre avis.

5. Tout par écrit

Un bon courtier vous propose toujours les différentes propositions de contrats par écrit. Celles-ci doivent être très détaillées et tenir compte de chacune des conditions qui pourraient vous affecter en tant que client. S’il ne vous propose qu’une seule option, demandez-lui de vous en proposer d’autres. S’il refuse ou n’est pas disposé à le faire, rendez-vous chez un autre courtier !

Par ailleurs, lisez bien le contrat proposé. En cas de doutes, demandez à votre courtier d’assurance. Un bon courtier professionnel doit vous apporter toute l’aide possible et clarifier tous vos doutes.

6. Vérifiez les prix

Bien que le prix proposé par un courtier d’assurance ne doive pas être plus élevé que le prix proposé par la compagnie d’assurance, il arrive parfois que des erreurs soient commises. En règle générale, il devrait vous proposer le même prix ou parfois même un prix inférieur. La meilleure chose à faire dans ces cas-là est de le vérifier soi-même.

Votre équipe Simply Conseils espère que ces conseils vous aideront à choisir le meilleur courtier en assurances. Si vous souhaitez que l’un de nos conseillers vous appelle et réponde gratuitement à vos questions, faites-le nous savoir : demandez un devis gratuit!

Questions-réponses des internautes

Prime, franchise, assurance-maladie et assurance complémentaire, votre équipe Simply Conseils répond à toutes les questions que vous nous avez posées. 

1. Je ne suis pas content du coût de ma prime maladie, c’est trop élevé. Ok, une des solutions serait évidemment de changer de caisse ou d’augmenter la franchise. Mais est-ce qu’il n’y a pas d’autres solutions ?

Oui, il existe d’autres manières de faire baisser sa prime mensuelle !

La première solution réside à changer son modèle d’assurance et opter pour celui appelé Médecin de famille. Cela signifie que lorsque vous êtes malade vous devez vous rendre en premier lieu chez votre médecin de famille et non directement chez le spécialiste. Dans ce cas, vous pourrez obtenir un rabais de prime conséquent.

Une autre solution serait d’adapter sa franchise annuelle, sachant que plus la franchise est haute plus la prime diminue. Actuellement beaucoup trop d’assurés n’ont pas une franchise adaptée à leurs besoins.

N’oubliez pas la demande de subside

Une autre solution est de demander un subside. En effet, plus de 240’000 assurés y ont droit dans le canton de Vaud et beaucoup de personnes ne sont pas au courant qu’eux et leur famille y ont aussi droit.  Pour faire la demande, rien de plus simple ! Faites la demande à l’Agence d’assurances sociales (AAS) de votre commune ou de région ou encore en ligne, directement sur le site de l’Etat de Vaud.

2. Mon fils fait son service militaire l’année prochaine, doit-il continuer à payer sa prime de l’assurance-maladie ?

Non, il peut la suspendre s’il effectue un service militaire ou la protection civile de 60 jours. Dans ce cas-là, c’est l’armée qui prend en charge l’assurance-maladie durant toute la durée du service.

3. Jusqu’à quand puis-je changer d’assurance-maladie ?

Si vous désirez modifier ou changer de prime pour le 1er janvier, votre demande de changement par lettre recommandée doit impérativement arriver à votre assureur le 30 novembre au plus tard. Cliquez ici pour obtenir un modèle de lettre de résiliation. Sachez que ce n’est pas la date de l’envoi qui fait foi dans ce cas, mais bien la réception effective de la demande par l’assureur.

Si vous souhaitez changer d’assureur, sachez que le changement d’assureur ne sera effectif qu’au moment où le nouvel assureur aura communiqué à l’ancien qu’il prend le relais. Si vous avez des impayés auprès de votre caisse, essayez de les régler le plus rapidement possible. En effet, cela est un motif valable de refus de vous libérer de la part de votre assurance actuelle. Vous aurez le droit de changer d’assureur une fois vos factures entièrement réglées.

4. J’ai des rhumatismes chroniques depuis plusieurs années. Est-ce qu’une assurance-maladie de base peut me refuser ?

Non, l’assurance-maladie de base étant obligatoire, aucun assureur ne peut vous refuser, sans prendre en compte votre état de santé ou votre âge. Par ailleurs, il n’est pas permis de vous faire passer un questionnaire de santé, cela est uniquement valable dans le cadre de l’assurance complémentaire. En effet, les assureurs peuvent vous refuser ou émettre des réserves si l’état de santé n’est pas bon ou que des traitements sont en cours

5. Quelles sont les prestations remboursées par les différentes caisses maladie ( LAMAL )

Les garanties prévues par l’assurance de base sont réglementées par la loi et sont donc les mêmes quelle que soit la caisse maladie. A l’inverse de l’assurance de base, les garanties proposées dans le cadre des assurances complémentaires sont différentes selon les caisses.

6. Quels soins ou médicaments sont remboursés dans le cadre de l’assurance complémentaire?

Les assurances complémentaires couvrent certaines prestations ambulatoires (mesures de prévention, médecines alternatives, traitements dentaires, etc) ou encore certaines prestations hospitalières (en chambre privée, ou semi-privée, etc).

De plus, les caisses-maladie fixent souvent les primes en fonction du risque, qui prennent en compte l’âge, le sexe, et l’état de santé. Elles peuvent en outre poser des réserves. Par ailleurs, l’assurance complémentaire peut être contractée auprès d’une autre compagnie que celle avec laquelle on a contracté son assurance de base.

Il n’y a pas non plus de liste officielle qui permet de connaître aisément quelles prestations sont prise en charge. Il faut alors s’informer directement auprès des compagnies d’assurances privées ou contactez un courtier en assurance.

 

Tiers garant et tiers payant, faites la différence

Simply Conseils SA se penche cette semaine sur le remboursement des factures des prestations de base de l’assurance-maladie. Tiers garant ou tiers payant, découvrez les avantages et les inconvénients de chaque système.

 

Simply Conseils - article de blog - Tiers garant ou tiers payant avantages et inconvenients 1

 

Mêmes prestations, mais pas aux mêmes prix

En Suisse, les assureurs sont obligés de couvrir les mêmes prestations de base dans l’assurance-maladie de base, obligatoire pour les résidents suisses. Si les mêmes prestations sont remboursées, le mode de remboursent existe en deux versions : le tiers garant et le tiers payant.

Le système classique : tiers garant

Le tiers garant est le principe de paiement des factures de santé prévu par la loi (LAMal l’art. 42, al.1). La plupart des frais ambulatoires, les médecins et les caisses d’assurance-maladie suivantes utilisent cette méthode : Supra, Assura, et quelques autres.

Le principe :

C’est l’assuré qui paie toutes ses factures ainsi que la quote-part (10% obligatoire à la charge de l’assuré, mais maximum 700.- par an) et ses primes. Une fois la franchise annuelle atteinte, l’assurance le rembourse après déduction des coûts de participation de l’assuré. Ce dernier envoie alors toutes ses factures au fur et à mesure à sa caisse afin que cette dernière fasse le décompte de la franchise.

Avantages :

  • L’assuré se rend compte des frais qu’engendrent les prestations de santé.
  • La prime d’assurance-maladie de base est plus basse dans ce système.
  • En cas d’erreur de facturation, l’assuré s’en rend compte rapidement et peut demander aisément une correction directement auprès du prestataire.

Inconvénients :

  • Les factures doivent être toutes payées par l’assuré. Il faut alors qu’il dispose des liquidités suffisantes.
  • Le délai de remboursement des caisses peut être légèrement plus long puisque la compagnie reçoit la facture de l’assuré et non du prestataire.

 

Simply Conseils - article de blog - Tiers garant ou tiers payant avantages et inconvenients 2

 

Beaucoup de frais médicaux ? Optez plutôt pour le tiers payant

Selon la loi, l’assureur peut payer lui-même les factures de l’assuré et lui transmettre par la suite seulement le montant que ce dernier lui doit (LAMal art. 42, al.2). Certains assureurs proposent ce système de paiement lors de la signature du contrat.

Le principe :

L’assureur reçoit les factures de soins et prestations de santé et s’en acquitte directement auprès du prestataire en question. La caisse refacture par la suite la participation aux coûts, la quote-part et la franchise à l’assuré, qui paie par ailleurs aussi ses primes chaque mois ou en 1 fois chaque année.

Des factures sous contrôle

Dans ce système, la loi prévoit que l’assuré reçoive dans tous les cas une copie des factures. Néanmoins, il revient à ce dernier de toujours contrôler, car certaines fois, des oublis sont constatés.

À l’hôpital : Ce système de paiement s’applique dans le cas de soins ambulatoires en hôpital ou en structures de soins, comme les EMS (LAMal art. 42, al.2).

À la pharmacie : Selon la loi (LAMal art. 42, al.3), la pharmacie envoie directement les factures à l’assureur, mais doit cependant donner une copie des factures à l’assuré.

Chez les prestataires de soin : Ils envoient normalement la facture tant à l’assuré qu’à la caisse. Parfois, ils envoient directement la facture à la caisse, qui se charge de transmettre une copie à l’assuré (OAMal ; RS 832.102, art. 59, al. 4)

Chez le médecin : C’est le système de paiement de tiers garant qui est privilégié pour les factures des docteurs. Occasionnellement, il est cependant possible de demander au médecin d’envoyer directement les factures à la l’assureur et de recevoir des copies de sa part.

Avantages :

  • L’assuré ne s’occupe plus de la gestion administrative de ses factures, ce qui peut lui faire gagner du temps.
  • Il n’a pas besoin d’avancer d’argent pour payer ses factures.
  • Pas besoin d’attendre son remboursement après un délai parfois long, l’assuré ne paie de sa facture que la participation aux frais, la franchise et la quote-part.

Inconvénients :

  • En cas d’erreur de facturation, l’assuré ne voit pas de suite l’erreur, ce qui peut poser problème. Pour éviter les ennuis, il faut veiller à toujours demander une copie des factures, bien les étudier et garder des copies. De plus, il faut aussi veiller à vérifier les décomptes de paiement de l’assureur, afin d’être certain qu’aucune erreur n’a été commise, tant par le prestataire que l’assureur.

 

Simply Conseils - article de blog - Tiers garant ou tiers payant avantages et inconvenients 3

 

Bien choisir sa franchise en 4 points

En choisissant bien votre franchise, vous pouvez économiser jusqu’à plusieurs milliers de francs par an ! Simply Conseils SA vous donne toutes les astuces pour faire les bons choix et dépenser ainsi moins d’argent.

1. Franchise et prime

Beaucoup d’assurés n’y pensent pas, mais le choix du montant de la franchise lors de la signature de votre contrat d’assurance-maladie (LAMaL) est fondamental. En effet, plus la franchise est élevée, plus vos primes sont bon marché.

Cependant, il faut être sûr de pouvoir assumer le montant complet de la franchise en plus de la quote-part obligatoire en cas de problèmes de santé.

Tout d’abord, avant de bien choisir, il faut être attentif aux différents montants qui sont demandés à l’assuré :

  • La franchise correspond à la participation que paie l’assuré à ses coûts de santé.
  • Les primes correspondent à ce que l’assuré paie mensuellement, semestriellement ou annuellement chaque année à l’assurance.
  • La quote-part correspond à 10% des frais qui sont toujours à la charge de l’assuré, mais qui s’élèvent à maximum 700.- par année pour les adultes (dès la 19ème année) et 350.- par année pour les enfants ( de 0 à 18 ans ).
  • La participation aux coûts au coûts correspond aux prestations qui ne sont pas couvertes, ou pas couvertes dans leur entier par l’assureur. Il revient alors à l’assuré de payer cette somme

2. Une franchise à choix

La franchise varie entre 300.- et 2500.- pour les adultes. Pour les enfants et les adolescents jusqu’à 18 ans, aucune franchise n’est en principe demandée ou une franchise de 600.- maximum est possible. La différence pour un enfant entre 0.- et 600.- de franchise est minime, raison pour laquelle la plupart des enfants n’ont pas de franchise dans leur assurance de base.

Chaque année, vous avez jusqu’au 30 novembre pour changer votre franchise ainsi que la caisse maladie de votre choix. Vous pouvez changer tous les ans, tant la franchise que l’assurance. Par ailleurs, dans le cadre de l’assurance de base, les assureurs sont obligés de vous accepter sans devoir au préalable remplir un questionnaire de santé. Vous pouvez alors choisir l’assureur et la franchise qui vous arrange le plus. La seule obligation est d’être à jour dans le règlement des primes, faute de quoi la compagnie ne vous libérera pas.

3. Choisir en fonction de sa santé

Afin de bien choisir sa franchise et ne pas faire exploser ses factures de santé, nous vous conseillons de toujours prendre en compte votre état de santé.

Si vous êtes jeune, en pleine santé et avec un salaire fixe, vous pouvez vous permettre de choisir une franchise de 2000.- ou 2500.-, car en cas de frais de santé inattendus, vous aurez très probablement les moyens de payer votre franchise.

Pour les personnes à la santé fragile ou aux revenus plus faibles, il est souvent difficile de payer en une fois une grosse somme d’argent, les frais de santé étant très élevés. Dans ce cas, optez pour une franchise plus basse, avec des primes mensuelles plus élevées peut être un choix plus judicieux.

Dans tous les cas, la décision vous appartient. Néanmoins, se faire conseiller par un courtier en assurance peut vous aider à optimiser vos possibilités en optant pour une franchise et une assurance qui répond à vos besoins au meilleur prix.

4. Calculez votre franchise et vos primes de manière neutre

Rendez-vous sur le calculateur officiel de la Confédération pour avoir un aperçu de votre prime d’assurance-maladie de base. Il est aussi possible d’utiliser ce calculateur pour choisir la franchise optimale en fonction de vos coûts liés à la santé.

5. Un exemple concret

Suite à une crise d’appendicite, vous vous retrouvez pendant 4-5 jours à l’hôpital. Suite à cette maladie, vous avez été hospitalisé et avez dû prendre divers médicaments. Vos frais de santé s’élèvent alors à un total de 3500.-.

Admettons que votre franchise est de 2500.-

Dès lors, vous devez payer les premiers 2500.-. Sur les 1000.- restant, vous devez encore payer la quote-part obligatoire, qui est de 10%. Ici, cela fait alors 100.- qui sont encore à votre charge. Les 900.- de frais restants sont couverts par l’assureur. Tout le reste de l’année, vous ne payez plus que cette quote-part obligatoire pour les nouvelles factures de santé, mais 700.- au maximum par année pour un adulte et 350.- pour un enfant.

Admettons que votre franchise est de 300.-

Dès lors, vous devez payer les premiers 300.-. Sur les 3200.- restant, vous devez encore payer la quote-part obligatoire, qui est de 10%. Ici, cela fait alors 320.- qui sont encore à votre charge. Les 2880.- de frais restants sont couverts par l’assureur. Tout le reste de l’année, vous ne payez plus que cette quote-part obligatoire pour les nouvelles factures de santé, mais 700.- au maximum par année pour un adulte et 350.- pour un enfant.

 

Comment bien choisir sa caisse maladie ?

Simply Conseils - bien choisir sa caisse maladie

L’automne, avec ses paysages aux couleurs chatoyantes, est aussi la saison des changements d’assurance-maladie de base et complémentaire. Si un changement peut vous faire économiser de l’argent, encore faut-il bien choisir son assurance maladie. Simply Conseils vous donne 5 astuces pour un changement réussi.

1. Est-ce que je suis accepté dans la caisse maladie de mon choix pour la LAMaL ?

Oui. Les caisses maladie sont obligées de vous accepter, car cette assurance est obligatoire en Suisse. Par ailleurs, les assureurs n’ont pas le droit de vous demander de remplir un questionnaire de santé, ce dernier se faisant uniquement pour les demandes d’affiliation aux assurances complémentaires.

2. Les caisses maladie couvrent-elles les mêmes risques ?

Oui, en tout cas en ce qui concerne les prestations de bases obligatoires. Même si toutes les caisses ne pratiquent pas les mêmes prix, il est important de noter qu’en Suisse, les assureurs remboursent tous les mêmes prestations en ce qui concerne l’assurance-maladie de base (LAMaL). Cette dernière, dont la couverture est définie par une ordonnance fédérale, est obligatoire pour tous les habitants en Suisse.

Franchise : petit rappel

À la signature du contrat, vous devez choisir votre franchise. Cette dernière varie entre, au minimum 300.- jusqu’à 2500.-chf au maximum. Plus elle est élevée, plus la prime baisse. Cependant, l’assuré s’engage à payer cette somme dans son entier en cas de souci de santé. Les enfants et les jeunes jusqu’à 18 ans, ne paient, quant à eux, pas de franchise ou, dans certains cas, paient une franchise de 600-. maximum.

 

 

3. Quand puis-je changer de caisse maladie ?

La date butoir pour demander un changement de caisse maladie ou de franchise est le 30 novembre. Attention ! ce n’est pas le cachet de la poste qui ne fait pas foi cette fois-ci, mais c’est la date de réception effective auprès de la caisse maladie qui est prise en compte.

À noter que le changement est possible une fois que vous avez réglé toutes vos factures auprès de votre caisse actuelle.

4. Est-ce que je dois assurer toute ma famille auprès de la même caisse maladie ?

Non, cela n’est pas obligatoire. Chaque personne de votre famille peut être affiliée dans une caisse maladie différente. Parfois, les assureurs proposent des rabais quand plusieurs personnes du même foyer sont affiliées à la même caisse maladie. Il faut bien se renseigner avant de faire son choix.

Calculer une prime de base

Pour calculer votre prime d’assurance de base, utilisez le calculateur officiel fourni par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

 

 

5. Est-ce que je peux faire des économies sans pour autant changer d’assurance maladie ?

Oui ! Vous pouvez très bien rester dans votre caisse maladie actuelle et demander un changement de franchise. Si vous augmentez votre franchise, vous baissez votre prime mensuelle. Cependant, vous vous engagez à payer la franchise dans son entier en cas d’accident ou de maladie, l’assurance couvrant les frais une fois la franchise atteinte seulement.

Afin de demander un changement de franchise, vous devez également respecter le délai du 30 novembre. Sachez que vous pouvez demander un changement de franchise une seule fois par année.

Par ailleurs, une bonne idée pour économiser sur les primes de l’assurance-maladie obligatoire est de payer ses primes annuellement ou semestriellement. En effet, les assureurs font des rabais pour les assurés qui choisissent de payer de cette manière. Encore faut-il cependant en avoir les moyens.

Faire baisser sa prime en demandant un subside : rappel

S’il existe plusieurs moyens de faire baisser sa prime d’assurance-maladie, la demande de subside reste trop souvent oubliée.  Cependant, cela reste une manière de faire baisser ses factures, d’autant plus si vous êtes une famille. Comme les 240’000 assurés qui y ont droit, le mieux reste de faire une demande directement en ligne ou à l’Agence d’assurances sociales (AAS) de votre commune ou de région afin de statuer sur votre droit.