Accident au ski, êtes-vous couvert par l’assurance accidents ?

Simply Conseils - Article Accident de ski que couvre l'assurance accidents

Si les sports d’hiver sont très populaires en Suisse, les accidents de ski et de snowboard sont très fréquents. Que ce soit sur les pistes balisées ou en freeride, cette discipline de plus en plus prisée des amateurs de sensations fortes. La principale cause des accidents en Suisse reste la collision entre skieurs et snowboarders, d’où l’appel à la prudence sur la neige. Alors en cas d’accident en Suisse ou à l’étranger, êtes-vous bien couvert par l’assurance accident ? 

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Entre les frais de sauvetage, d’hospitalisation voire de rapatriement et la garantie de revenu en cas d’arrêt de travail, la facture peut rapidement grimper. Si la plupart des salariés disposent d’une assurance accidents obligatoire grâce à leur employeur, il est toujours bon de savoir ce que couvre exactement cette assurance. Et surtout, dans quel(s) cas il peut s’avérer nécessaire de souscrire une assurance complémentaire privée. 

Mon assurance accidents couvre-t-elle un accident de ski ou de snowboard ?

Cela dépend de si vous êtes sujet à la LAMal ou à l’assurance LAA de votre employeur. 

L’assurance accident est-elle obligatoire en Suisse ? 

L’assurance accidents LAA est obligatoire pour tous les salariés qui travaillent en Suisse au moins 8h par semaine. Grâce à cette assurance, vous n’avez pas besoin de participer aux frais et elle inclut généralement davantage de prestations que la LAMal. Même si l’étendue de ces prestations dépend du type de contrat souscrit.

Assurance accidents LAA obligatoire et LAMal 

Qui paie l’assurance accident obligatoire en Suisse ? C’est l’employeur, si vous exercez une activité professionnelle comme employé plus de 8h par semaine en Suisse. Cette couverture accident inclut pour vous : 

  • la prise en charge des frais de secours, de transport et éventuellement rapatriement ;
  • la prise en charge des frais médicaux et d’hospitalisation ; 
  • la garantie de recevoir 80% de votre salaire pour une durée déterminée. Cela peut se révéler utile si vous vous retrouvez en incapacité de travail. 

Toutefois, l’assurance accidents LAA est en droit de réduire ses prestations où les indemnités d’incapacité de travail. Notamment si vous avez causé l’accident ou même par imprudence. Par exemple, en cas de météo dangereuse, d’un comportement à risque comme le ski en-dehors des pistes balisées (freeride) ou skier sans casque. Ou encore si votre matériel est défectueux etc.. Pensez donc à bien vérifier les conditions de prise en charge selon les circonstances d’accidents. De même, pensez à vérifier si les pneus neige sont obligatoires et si votre véhicule est suffisamment bien assuré (lire l’article).

Les indépendants et les enfants sont couverts par la LAMal

Les indépendants, les salariés travaillant moins de 8h par semaine en Suisse, les personnes sans activité lucrative et les enfants sont quant à eux couverts par la LAMal. Avec cette assurance privée, vous devez non seulement assumer les frais de votre prime, mais êtes également redevable de la quote-part en cas d’accident. L’assurance accidents de votre employeur reste donc plus avantageuse pour vous que la couverture accidents de la LAMal. 

Collision avec un skieur : qui est responsable ?

Si vous entrez en collision avec un autre skieur ou snowboardeur, il faut pouvoir déterminer lequel est responsable de l’accident. La responsabilité est souvent difficile à prouver car il n’existe pas de règles pour la pratique des sports d’hiver (par exemple comme pour la circulation). 

C’est pourquoi votre assurance-accidents va couvrir vos frais dans un premier temps. Ensuite, elle demandera un remboursement à l’assurance de la personne responsable de l’accident. Idem si vous avez causé la collision : l’assurance accident vous demandera certainement une participation aux frais. 

La RC de la personne responsable couvre les frais

En général, c’est l’assurance Responsabilité civile de la personne qui a causé l’accident qui couvre ces frais. Il peut donc s’avérer très utile de souscrire une RC individuelle afin de compléter au mieux votre couverture accidents. Toutefois, ce n’est pas obligatoire. 

Néanmoins, il est très fréquent d’oublier que l’on n’est pas forcément couvert par son assurance. Et cela surtout chez les jeunes adultes, qui ne sont plus protégés par l’assurance RC familiale par exemple. 

Combien coûte un sauvetage sur les pistes de ski en Suisse ? (sauvetage en luge, motoneige, hélicoptère ou dameuse)

Tout va dépendre du type de sauvetage dont vous aurez besoin. Les modes de sauvetage les plus fréquemment utilisés sur les pistes de ski en cas d’accident sont la luge avec skieur-sauveteur, la motoneige, l’hélicoptère ou la dameuse. Ci-dessous les tarifs horaires approximatifs des différents engins de sauvetage : 

  • la luge avec sauveteur : l’intervention coûte minimum 270.00 chf. Selon la durée du sauvetage, le coût augmente ; 
  • la motoneige : environ 110.00 chf par heure ; 
  • l’hélicoptère : minimum 80.00 chf par minute de vol ; 
  • la dameuse : environ 270.00 chf par heure d’intervention. 

Selon la gravité de l’accident, les sauveteurs font intervenir différents engins de sauvetage. Si l’intervention de secours se prolonge, la facture peut grimper très rapidement ! Il peut donc être très utile de vérifier sa couverture accidents avant de partir en vacances de ski. 

Suis-je couvert par mon assurance à l’étranger ?

En Suisse, vous êtes normalement couvert en grande partie. Mais, comme expliqué précédemment, cela demande vérification avant de partir. Dès le moment où vous quittez la Suisse, cela se complique si vous avez un accident de ski. Deux cas de figure possibles : 

Votre assurance accidents d’employé vous couvre

Si vous êtes couvert par l’assurance accident de votre employeur en Suisse, seuls les frais médicaux sont possiblement pris en charge. Le coût du sauvetage et du transport risque d’être à votre charge. 

Avant de partir, informez-vous pour savoir ce que couvre exactement l’assurance accidents de votre employeur à l’étranger. Vous saurez notamment si vous êtes assuré uniquement en Suisse, partout dans le monde ou uniquement dans certaines régions ou certains pays.  

Vous êtes partiellement couvert par la LAMal

Si vous êtes couvert par la LAMal et ne possédez pas d’assurance-accidents privée, les frais de sauvetage ne sont pas du tout couverts. La LAMal ne prend en charge que 500.00chf par année maximum de frais de transport. 

Attention aussi : les frais de transports sont à dissocier des frais de sauvetage. Ces derniers ne sont pas pris en charge par la LAMal. 

Attention aux frais de transport et/ou de rapatriement

Dans le deuxième cas, il devient très intéressant de souscrire une assurance accidents privée en complément pour la couverture à l’étranger. Cela inclura notamment les frais de sauvetage, de transport ainsi que le rapatriement en Suisse. 

Est-ce utile de souscrire une assurance complémentaire ?

Oui, surtout si vous êtes indépendant. Cela permet de vous protéger de la même manière que si vous étiez couvert par l’assurance accident d’un employeur. Comme expliqué précédemment, une assurance accidents privée est potentiellement plus intéressante que la couverture de base de la LAMal. De plus, si vous vous retrouvez en incapacité de travail, cela peut aussi vous garantir une rente temporaire. 

 

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Nous vous renseignons sur les différentes options de couverture accident privées et vous aidons à trouver une solution sur mesure :

Démarchage téléphonique : arnaque au bout du fil

ararnaque assurance telephone

Durant cette période de changement des primes d’assurance, des individus peu scrupuleux démarchent les assurés pour leur en proposer de nouvelles. Dans cet article, retrouvez tous nos conseils pour ne pas tomber dans le panneau !

Le 24 septembre dernier, l’Office fédéral de la santé publique a publié le détail des nouvelles primes d’assurance-maladie pour l’année 2020. Depuis, il n’est pas rare de recevoir des téléphones, voir même des visites imprévues chez vous de la part d’individus vous proposant des primes d’assurance-maladie. Cependant, il faut vous méfier de ce genre de démarches qui cachent des arnaques.

 

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Un démarchage interdit

Tout d’abord, il faut d’emblée se méfier lorsque vous recevez un téléphone d’une personne se faisant passer pour un courtier indépendant, pour un représentant d’un organisme de l’État ou encore pour un employé d’une assurance, et ce, pour la bonne raison que le démarchage téléphonique est purement et strictement interdit en Suisse. Sachez aussi que les faux courtiers vont même jusqu’à faire du porte-à-porte, ce qui est également totalement interdit puisqu’il s’agit là aussi de démarchage.

De faux prétextes

Afin de sembler crédibles et ainsi vous rassurer, les faux courtiers se font passer le plus souvent pour des employés de la Confédération et vous annoncent qu’ils doivent passer chez vous ou récolter vos informations personnelles afin de vous informer de prétendues nouvelles procédures en matière d’assurance-maladie, ce qui est totalement faux.

Ces faux courtiers se font aussi passer certaines fois pour des employés des différentes caisses maladie. Ils prétendent être mandatés par ces dernières pour vous proposer des primes d’assurance-maladie ou des complémentaires. Méfiez-vous alors lorsque ce n’est pas votre conseiller habituel ou votre gestionnaire de dossier qui vous appelle.

Ne tombez plus dans le piège avec nos conseils !

En adoptant les bons réflexes, vous pourrez mieux reconnaître un faux courtier et réagir en conséquence, ce qui vous évitera bien des problèmes.

Un contrôle assidu des informations

Lors d’un contact téléphonique, ne donnez jamais d’informations personnelles par téléphone à un call center ou à un courtier que vous ne connaissez pas, telles que :

  • Informations personnelles
  • Informations à propos de votre famille et de vos amis
  • Nom actuel de votre assurance
  • Montant de votre prime
  • Information sur votre état de santé
  • Ne pas remplir de questionnaire médical par téléphone

Soyez aussi très vigilant concernant les références avancées à SantéSuisse ou à l’OFSP, qui sont, dans l’immense majorité des cas, abusives, car mensongères ! Sachez que vous êtes en mesure de contrôler l’affiliation réelle du courtier via la Finma. Chaque entreprise de conseils en assurances et chaque courtier possède son propre numéro. Par exemple, le numéro Finma de Simply Conseils est le 29257. Vous pouvez d’ailleurs retrouver les numéros de nos courtiers sur notre page équipe.

Une question de confiance

De plus, ne signez jamais rien lors du 1er rendez-vous sauf si c’est VOTRE conseiller habituel qui s’occupe déjà de vos dossiers et en qui vous avez pleinement confiance. Ne signez pas même si la personne vous prétend que c’est uniquement pour une demande d’offre. Les offres étant généralement fermes constituent un contrat définitif dont vous ne pouvez pas vous rétracter immédiatement.

Si le courtier s’engage à préparer et envoyer une lettre de résiliation à votre place, n’oubliez surtout pas de demander une copie du courrier et surtout de l’enveloppe recommandée. Ceci évitera que le courtier fasse l’affiliation à la nouvelle caisse, mais ne s’occupe pas de la résiliation de la compagnie actuelle, ce qui pourrait provoquer des doublons suivant les assurances complémentaires contractées.

Pas de changement d’assurance précipité

Rappelez-vous que le délai pour résilier une prime d’assurance-maladie est le 30 novembre. Ne vous précipitez pas pour changer votre assurance-maladie de base et prenez le temps de réfléchir et demandez des conseils avisés à votre courtier de confiance.

De plus, ne résiliez jamais des assurances complémentaires sans avoir la certitude que le nouvel assureur vous accepte sans réserve. Enfin, faites très attention à bien remplir le questionnaire médical pour être certain que l’assureur puisse statuer en fonction de votre état de santé réel.

 

Qui appelle ?

Si vous désirez vérifier qui se cache derrière le numéro de téléphone, consultez la liste des téléphones indésirables.

 

Assurance complémentaire : gare aux doublons !

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En période de changement de primes, beaucoup d’assurés désirent aussi changer d’assurance complémentaire et, par inadvertance, se retrouvent alors avec des factures à double. 

Même si elles ne sont pas obligatoires à l’instar de l’assurance maladie de base qui couvre les frais médicaux essentiels de tous les résidents en Suisse, l’assurance complémentaire peut être un très bon choix quand il s’agit de rembourser des frais de santé qui peuvent très vite prendre l’ascenseur, comme les frais d’hospitalisation, les frais dentaires des jeunes ou encore des soins et rapatriements lors de séjours à l’étranger.

Cependant les contrats des assurances complémentaires sont complexes ! Trop souvent, les assurés se retrouvent avec plusieurs assurances complémentaires qu’ils doivent payer à double chaque mois !

Pour éviter les écueils, David Geijo, courtier chez Simply Conseils, passe en revue les points déterminants pour ne pas faire d’erreurs.

 

Simply conseils Article - Assurance complémentaire eviter les doublons payer a double

 

Un malentendu trop fréquent !

Des assurances aux délais de résiliation différents

Dans la grande majorité des cas, l’assuré se retrouve avec des assurances complémentaires à double, car l’assuré décide de changer sa complémentaire en même temps que sa prime de base. Cependant, le délai de résiliation de l’assurance complémentaire est déjà dépassé depuis longtemps. David Geijo explique :

« Alors que le délai pour changer la prime de base est au 30 novembre 2019, le délai pour résilier l’assurance complémentaire au 31 décembre 2019 est déjà dépassé dans la plupart des cas. Du coup, si l’assuré ou son conseiller fait entrer sa nouvelle complémentaire pour le 1er janvier 2020, l’assuré est dans l’impossibilité de résilier sa complémentaire actuelle pour cette année et se retrouve alors avec deux complémentaires à devoir régler l’année prochaine ! ».

Une rétractation impossible

Le problème des doublons existe aussi, car le droit de rétractation n’existe pas, sauf indications contraires, dans ce type de contrat. De plus, contrairement aux assurances de base, l’assuré se retrouve affilié à la nouvelle complémentaire dès la signature du contrat ou de la demande en ligne sauf refus de l’assurance dans un délai de 14 jours, ou 4 semaines si l’assuré se voit demander de passer un examen médical supplémentaire.

Il est toutefois vrai que certaines caisses d’assurances acceptent de différer l’affiliation, mais ces demandes sont traitées au cas par cas. En effet, il faut prouver que le conseiller a mal fait son travail ou que les assurances complémentaires sont exactement identiques, ce qui est dans le cas actuel extrêmement difficile selon David Geijo : « Mieux vaut rester vigilant lors de la signature du contrat ! ».

Pas de remboursements à double

À noter par ailleurs qu’il n’est légalement pas permis de se faire rembourser deux fois pour la même prestation dans deux compagnies différentes.

Comment changer de complémentaire en toute quiétude ?

En plus d’être toujours vigilant à la signature du contrat ou lors de la demande en ligne, David Geijo rappelle les points fondamentaux à connaître pour changer d’assurance complémentaire en toute tranquillité.

N’oubliez pas de résilier au bon moment

Dans la plupart des assurances, le délai de résiliation varie entre 3 mois avant l’échéance du contrat, et 6 mois avant pour certaines. A noter que pour faire résilier sa complémentaire en 2020, les délais sont déjà dépassés, sauf si la prime de la complémentaire subit une modification tarifaire, ce qui donne alors à l’assuré un droit de résiliation.

Plus précisément, pour qu’un contrat puisse terminer au 31 décembre de l’année en cours, la compagnie d’assurances doit avoir reçu le courrier de résiliation au plus tard avant le 30 juin si c’est 6 mois de délai ou le 30 septembre si c’est 3 mois de délai. C’est pourquoi il est toujours préférable d’envoyer un courrier recommandé ou de demander au courtier de s’occuper des papiers. Pour ne pas rester sans complémentaire ou d’éviter d’avoir des complémentaires à double, il est préférable d’attendre la confirmation d’affiliation de la nouvelle caisse avant de résilier la prime actuelle.

Modifications tarifaires : une opportunité de résiliation

Il est possible de faire résilier son assurance en dehors du délai si la prime subit une modification tarifaire, vers la baisse ou la hausse : « Si la prime passe de 30 francs à 30,10 francs ou à 29,50 francs, il est possible de résilier la prime de l’assurance complémentaire immédiatement. », comme l’indique David Geijo.

Pensez à l’affiliation différée pour 2021

Pour éviter tout problème, David Geijo conseille aux assurés qui désire changer de complémentaire de remplir maintenant la demande d’affiliation et de faire débuter la couverture au 1er janvier 2021 : « Les compagnies d’assurances acceptent qu’un assuré remplisse un questionnaire médical aujourd’hui et que l’entrée en vigueur de la nouvelle complémentaire se fasse au plus tard 18 mois après ». Cela signifie que l’assuré garde sa complémentaire actuelle l’année prochaine tout en ayant respecté les délais pour changer de complémentaire pour 2021. « Cela évite bien des soucis ! », rappelle David Geijo.

Bien réfléchir avant de changer!

Si un assuré quitte une assurance complémentaire pour une autre, rien ne lui garantit qu’il pourra retourner dans la première caisse, car il sera dans l’obligation de répondre à nouveau au questionnaire médical. Prenant compte ces nouvelles informations, l’assurance pourrait alors le refuser ou omettre une réserve si le risque est jugé trop important !